Bonjour Jacques, pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Papounet heureux de 4 grandes filles, parisien de souche et aujourd’hui entre Paris et Orléans, j’aime ce qui se mange, ce qui se boit et j’aime les grandes tablées (nostalgie de ma famille qui s’est dispersée aux 4 coins …).

 

Racontez-nous quel est votre parcours ?

Je suis devenu photographe professionnel en 2007, « parce que la vie en décidé ainsi », en fait, c’est une vocation que j’avais quand j’étais ado et contrarié par des parents qui ne le voyaient pas comme ça.. Après pas mal d’années en tant que Directeur de projet/consultant j’ai fait le saut. J’ai eu 2 activités de 2007 à 2008 (comme beaucoup) et plein temps à partir de 2009 avec la création de Magic Flight Studio en 2009, un premier studio à Vincennes, puis un 2ème à Paris en 2015 avec Milena Perdriel. J’ai commencé la formation en 2010 après avoir écrit des livres sur les Canon pour les Éditions Dunod, d’abord sur le numérique, puis le mariage puis j’ai complété avec des formations flashs Cobra. En 2011 j’ai fait un partenariat avec un ami à Hong Kong et nous avons créé Moment romantique production, ce qui m’a amené à travailler pas mal de fois à Hong Kong.  

Outre le studio (famille, grossesse, bébé) je fais beaucoup de photos de couples étrangers et d’Elopement (France, Espagne Italie). Je travaille très fidèlement avec 3 planners basés en France, Espagne et Japon, qui m’apportent la plupart de mes Elopement. J’ai fait pas mal de mariages à l’étranger (j’ai un peu la bougeotte et j’aime voyager et me promener le nez en l’air…) et j’avoue que j’ai été partout où je rêvais d’aller, ou presque.

 

©Jacques Mateos - Magic Flight Studio
©Jacques Mateos - Magic Flight Studio

 

 

Comment êtes-vous devenu photographe de mariage ?

Par hasard… j’ai fais un premier mariage de quelqu’un qui cherchait un photographe et qui n’avait pas de budget, par chance il épousait une japonaise et c’est sûrement ce qui m’a donné envie de connaître les autres cultures et rites, après cela tout s’est enchaîné très vite.

 

Comment décririez-vous votre style ? Avez-vous un style journalistique ?

Je fais du reportage, j’essaye de faire beau et donc je suis un peu maniaque sur les lumières. Oui, on peut dire cela, bien que cela soit un peu utilisé à tort et à travers.

 

Comment les futurs mariés doivent-ils choisir leur photographe de mariage ? 

D’abord aimer les images, aimer sa personnalité et lui faire confiance… c’est une rencontre.

 

Quand conseillez-vous aux futurs mariés de vous contacter ?

Un an avant c’est bien.

©Jacques Mateos - Magic Flight Studio
©Jacques Mateos - Magic Flight Studio

 

 

Comment préparez-vous le jour J avec les futurs mariés ? Quels conseils donnez-vous ?

Je leur demande de me montrer les reportages qu’ils aiment sur mes sites, de me dire pourquoi, de me décrire quel est le plus chouette moment qu’ils imaginent et de me laisser libre…

Mon meilleur conseil : « prenez soin de votre photographe », avant d’être un professionnel c’est d’abord une personne, il a aussi ses faiblesses (personnellement, je suis sensible, je perçois les gens facilement et si je sens le doute, ça me perturbe…).

 

Comment se déroulent les shootings ? Quel est le moment que vous préférez shooter ?

Je ne fais pas de shooting…. Je prends des photos, je n’aime pas du tout le terme shooting. J’aime tous les moments et je me fiche du lieu, c’est d’abord les gens qui m’intéressent. C’est facile de faire beau avec Ken et Barbie dans un super lieux (qu’il pleuve ou qu’il fasse beau) mais si les émotions ne se voient pas, ça reste juste beau et ça ne m’intéresse pas trop finalement.

 

Comment réussir une photo de mariage ?

Pas simple comme question… Mais quand même je dirais :

-Être toujours prêt, ça veut dire avoir les bons réglages dès qu’on change de contexte, être prêt à déclencher.

-Anticiper les gens dans la compo (où est le soleil, comment est l’arrière-plan) sentir ce qui va se passer (regarder l’attitude corporelle, écouter pour ressentir comme les gens). 

-Se placer et attendre en observant, 2 amies qui ont partagé des mariages avec moi, m’ont dit que des fois je faisais peur, depuis je fais attention à ne pas avoir un regard de psychopathe et je souris, maintenant je le fais très bien (lol)..

-Déclencher quand un moment commence et ne pas lâcher tant que ce n’est pas fini, continuer à déclencher en changeant les angles, tourner autour (près-loin-haut-bas….). Bref, tant que c’est pas épuisé se dire que la meilleure est peut être la prochaine.

 

Quelles sont vos influences/ inspirations ?

Les photographes de presse pour les compos et moments.

Les photographes de mode ou de portrait pour la beauté.

Le cinéma en général.

©Jacques Mateos - Magic Flight Studio
©Jacques Mateos - Magic Flight Studio

 

 

Quel est le shooting de vos rêves ?

Là, franchement, je dois réfléchir mais je dirais que toute situation qui sort du commun, mais c’est vrai que immédiatement je pense reportage… Une tribu de papou en Nouvelle Guinée ? Un temple bouddhiste au Népal ? J’ai travaillé pour Oxfam Guatemala sur des projets de femmes pendant 5 jours, c’était dur mais j’ai adoré. J’aurais dû y retourner sans toute l’organisation qui nous suivait en permanence et qui m’a bien « gonflé », je ne l’ai pas fait et je le regrette. C’est sûrement ce qui me plait le plus, mais d’un point de vue financier ça ne suffit pas…

 

Avez-vous une anecdote amusante à nous partager ou un souvenir ?

Oui, plein mais surtout un mariage sur la plage au Mexique, dîner de 300 personnes dehors, tables et décos extra, 30 minutes avant de passer à table, un vent très fort se lève et balaye tout avec des gouttes de pluie énormes. La mère de la mariée catastrophée disparaît dans sa chambre, en larmes. Le rabbin Mexicain va chercher sa trompette et met le feu avec l’aide des musiciens du groupe pour la soirée. La fiesta démarre avant le dîner, pendant ce temps l’orage s’éloigne et le traiteur redresse tout comme avant. Il avait prévu l’orage et avait tout en double. Le diner a commencé avec 2 h de retard mais je crois que les invités ne s’en sont pas rendu compte. Le lendemain, avec ma seconde photographe (une locale qui m’hébergeait) on est passé les chercher pour aller faire un trash the dress dans un cenote (résurgence d’eau dans la jungle) ils dormaient dans la voiture à l’aller comme au retour, épuisés mais tellement heureux, c’était un vrai Trash the dress. Je suis resté une semaine sur place, un souvenir inoubliable.

Sinon, j’en ai d’autres avec le père de la mariée (anglaise) dans une armoire avec 2 témoins de la mariée, une bouteille de champagne à la main, mais çà je peux pas le raconter…

 

Sur quel support donnez-vous les clichés aux mariés ? 

Livres et fichiers en téléchargement.

 

Retrouvez Jacques Mateos sur son site internet Magic Flight Studio et sur sa page Instagram.

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