Besoin d’inspiration pour une prochaine escapade ? Cet article réunit les vraies cartes postales envoyées par les membres de l’équipe Popcarte, directement depuis leurs destinations coup de cœur. De New York à Barcelone, du Costa Rica à Marseille, chacun partage une parenthèse de voyage, accompagnée de conseils pratiques, d’astuces bien senties, et de moments vécus sur le terrain. Des idées à noter, des pièges à éviter, des lieux à savourer… le tout glané hors des sentiers battus, là où l’expérience devient vraiment personnelle.
Cartes postales du bout du monde par la team Popcarte
Les points essentiels de l'article :
- Le témoignage de Déborah à New York : une immersion rythmée entre matchs survoltés, vues vertigineuses et adresses gourmandes bien pensées.
- Le témoignage de Marie à Barcelone : une escapade ensoleillée entre tapas élégants, bons plans futés et charme discret des ruelles catalanes.
- Le témoignage de Roxane au Costa Rica : un concentré de nature brute, d’astuces malignes et d’émotions fortes au cœur de la jungle.
- Le témoignage de Callista à Marseille : un week-end aux airs de carte postale, entre calanques secrètes, bouillabaisse réconfortante et vrais moments de douceur.
« À New York, même commander un café, c’est une aventure. »
En quelques lignes griffonnées entre deux cookies fondants, Déborah nous emmène dans une escapade new-yorkaise pleine de bonnes surprises, de sensations fortes et de petits conseils bien utiles à qui rêve de fouler les trottoirs de Manhattan.
Ce qu’il faut savoir avant de décoller :
Avant même de boucler sa valise, Déborah partage une astuce simple mais essentielle : le fameux formulaire ESTA. « On le remplit en ligne un mois avant, ça prend dix minutes, mais on évite des heures de galère à l’aéroport. » Une formalité qu’on pourrait oublier, mais qui conditionne tout le voyage.
Plonger dans le grand bain new-yorkais :
Ce qui frappe, c’est l’énergie permanente de la ville, raconte Déborah qui n’a pas perdu une seconde pour s’immerger dans l’ambiance. Un match de basket au Madison Square Garden ? Incontournable. « Même si on ne comprend rien aux règles, on vibre avec la foule. C’est un show total. » Les Etats-Unis dans toute leur splendeur.
Et ce n’est qu’un début. Pour prendre de la hauteur, Déborah recommande le SUMMIT : « C’est comme flotter au-dessus de la ville. Et les jeux de miroirs à l’intérieur rendent l’expérience encore plus folle. » De là, elle redescend vers un lieu iconique : Grand Central Terminal.
Pour le coucher de soleil, cap sur le Brooklyn Bridge, un grand classique, mais qu’elle twiste avec une idée maligne : « Je le traverse à pied en fin de journée et je file direct sur le rooftop Harriest Lounge. Vue canon sur le pont. C’est calme, élégant, et bien moins touristique ! »
L’astuce pour ne pas se ruiner : « Tout est payant ici. Tout, sauf… le ferry de Staten Island. » Astuce bien connue des initiés, ce bateau gratuit permet de frôler la Statue de la Liberté sans dépenser un dollar. « C’est rapide, efficace, et la vue est top. Franchement, on ne perd rien à ne pas poser le pied sur l’île. »
Et puis il y a la partie du voyage que Déborah chérit tout autant : la nourriture. « New York, c’est aussi un terrain de jeu pour les gourmands ! » Cookies moelleux chez Levain Bakery, burgers juteux chez Shake Shack, parts généreuses chez Joe’s Pizza, et bien sûr, le légendaire sandwich au pastrami de Katz’s Delicatessen. « Ces adresses, ce sont des institutions. On y mange vite, bien, et on comprend un peu mieux l’obsession des New-Yorkais pour leur food. »
« J’y vais pour les tapas... mais je reste pour l’ambiance ! »
Adresses de tapas qui font mouche :
Quand on lui demande où manger de bons tapas, sa réponse fuse : Vinitus. « C’est simple, tout est délicieux ! Mention spéciale aux croquetas et à la burrata. » L’adresse est connue, donc forcément prisée. « Il y a souvent un peu d’attente, surtout le soir. Mais croyez-moi, ça vaut le coup. » Ce qu’elle aime ici, c’est le côté un peu plus raffiné, sans tomber dans le piège à touristes.
Pour prolonger la soirée, direction El Nacional, une adresse nichée dans une ancienne galerie rénovée. « L’endroit est sublime, avec plusieurs bars à l’intérieur. C’est élégant, vivant, parfait pour un verre ou un dîner un peu chic. »
Ce qu’elle retient de Barcelone :
Entre deux tapas et une balade sur la plage de la Barceloneta, Marie glisse un dernier conseil : évitez les heures les plus chaudes pour les visites. « Le mieux, c’est de se lever tôt, profiter des ruelles encore calmes, puis filer à la plage ou à la terrasse d’un café. Barcelone se savoure sans stress. »
Et si l’envie vous prend d’explorer au-delà du centre-ville, elle conseille une escapade jusqu’à Montjuïc, pour prendre de la hauteur. « La vue est dingue, surtout au coucher du soleil. Et on peut y monter à pied ou en téléphérique si on veut en faire une vraie aventure. »
L'astuce pour ne pas se ruiner : « Peu de gens le savent, mais si vous assistez à la messe du samedi soir ou du dimanche matin, vous entrez gratuitement. » Une astuce précieuse, à la fois économique et spirituelle. « L’intérieur est à couper le souffle. Et le voir en pleine messe, c’est une expérience à part. »
« J’ai rentabilisé mon pass, pris un bain volcanique et presque croisé un jaguar. »
Bain de jungle, sources chaudes et volcans actifs :
Le Volcan Arenal est au cœur de son itinéraire. Entre randos, cascades et bains dans les eaux thermales, la région est un condensé d’émotions fortes. Mais son vrai coup de cœur, c’est The Springs Resort & Spa Arenal. « J’y ai passé deux journées entières. Plus de 35 piscines naturelles entre 28 et 40 degrés, des cascades, et cette vue incroyable sur le volcan… Une vraie parenthèse enchantée ! »
Plus au sud, direction le Parc national Corcovado, une pépite réservée aux plus motivés. « C’est cher, l’accès est compliqué, mais c’est un rêve éveillé. On y dort en pleine jungle, à la station biologique de La Sirena. » Là-bas, la nature règne en maître : 2,5 % de la biodiversité mondiale concentrée dans un seul parc. Insectes rares, arbres géants… et parfois même un jaguar croisé au détour d’un sentier !
Roxane recommande aussi un arrêt à la Réserve de Curi Cancha à Monteverde, accompagnée d’un guide. « Grâce à lui, j’ai pu observer le Quetzal, un oiseau vert magnifique. Sans guide, je ne l’aurais jamais vu ! »
Autre lieu marquant : le Jaguar Rescue Center. Un refuge pour animaux malades, blessés ou orphelins, loin de l’image classique d’un zoo. « J’y ai vu des paresseux, des singes, des oiseaux… et surtout, j’ai appris plein de choses sur la protection animale au Costa Rica. Là-bas, les zoos sont interdits. Et impossible de faire un selfie avec un animal, c’est puni. » Mention spéciale pour leur campagne de sensibilisation contre les lignes électriques, souvent fatales pour les singes.
L'astuce pour ne pas se ruiner : le pass Premium ToutCostaRica., un investissement vite rentabilisé. « Pour 80 dollars, j’ai eu jusqu’à -45 % sur des hôtels et des activités. Franchement, je l’ai amorti en une seule journée. » Un incontournable pour ceux qui veulent en voir un maximum sans exploser le budget !
Ce qu’elle déconseille :
Roxane reste honnête : San José, la capitale, ne l’a pas marquée. « Il n’y a pas grand-chose à y faire, mieux vaut filer directement dans la nature. » Et côté sécurité, elle alerte : « Ne laissez jamais rien dans les voitures, surtout dans les lieux très touristiques comme Manuel Antonio. Les vols sont fréquents. »
« Le cliché, c’est de croire que Marseille se résume au Vieux-Port. »
S’éloigner du Vieux-Port pour mieux voir la ville :
Si elle commence évidemment par une balade sur le Vieux-Port, « obligatoire pour sentir l’ambiance », Callista nous conseille vite de prendre de la hauteur. Direction le quartier du Roucas-Blanc. « On grimpe, on transpire un peu, mais la vue sur la mer et les toits est incroyable. Et surtout, il n’y a personne. »
Elle recommande aussi une promenade matinale dans le parc Valmer, entre la Corniche et les plages du Prado. « C’est petit, mais tellement calme. Parfait pour lire ou prendre un café face à la mer, loin du bruit. »
Ce qu’on mange (et où on le trouve) :
Côté apéro, elle évite les bars trop fréquentés du centre et mise sur Le Repaire, un petit bar planqué du côté de Vauban. « On y boit du vin blanc bien frais avec une planche de fromages en regardant Notre-Dame-de-la-Garde au loin. » Elle recommande d’y aller en fin d’après-midi, quand le soleil commence à tomber.
Autre adresse coup de cœur : Maison Geney, dans le quartier du Panier. « Leurs pâtisseries sont dingues, surtout le cake citron-pavot. Et leur citronnade maison… une tuerie. »
Et si vous cherchez une vraie bouillabaisse ? Elle recommande de l’éviter en bord de mer, souvent trop chère pour une qualité moyenne. «Il faut réserver à l’avance à L'Épuisette ou chez Fonfon dans le Vallon des Auffes. C’est un budget, mais là, on est dans la tradition. »
Une autre façon d’explorer les calanques :
Callista a aussi son mot à dire sur les fameuses calanques. « Tout le monde parle de Sormiou et Morgiou, mais elles sont vite saturées. » Elle préfère y accéder en kayak depuis la plage de l’Anse de la Maronaise, très tôt le matin. « En plus d’éviter la foule, on découvre des criques inaccessibles à pied. Et l’eau y est translucide. »
Bons plans glanés sur le chemin, restos qui valent le détour, spots coup de cœur… Ces cartes postales signées l’équipe Popcarte ont un petit goût d’aventure. Que ce soit à New York, au Costa Rica, à Barcelone ou à Marseille, piochez des idées et glissez une carte dans vos valises ! Parce qu’un souvenir partagé, c’est comme un petit bout de voyage qui continue.